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Être visible quand on est une petite photographe indépendante : un vrai défi

Être photographe indépendante à temps partiel, maman, et loin d’être spécialiste en communication… ce n’est pas toujours simple.
Prendre des photos, c’est mon métier. Mais pour qu’on vienne à moi, encore faut-il que l’on sache que j’existe.

Et c’est là que le défi commence.

L’invisibilité : le vrai obstacle

Aujourd’hui, ne pas réussir à trouver de clients n’est pas forcément lié au manque de qualité.
Souvent, c’est simplement parce que l’on est… invisible.

– Invisible sur Google, noyée dans des milliers de résultats.
– Invisible sur les réseaux sociaux, où l’algorithme met en avant celles et ceux qui publient sans cesse.
– Invisible localement, parce qu’on ne peut pas être partout à la fois pour se faire connaître.

Pour une petite photographe indépendante, être repérée demande une énergie énorme — énergie qui n’est pas toujours compatible avec un emploi du temps de maman, avec une vie personnelle bien remplie, et avec le temps qu’on veut garder pour… photographier.

Les partenariats : une clé, mais à quel prix ?

Trouver des partenaires qui vous font confiance est une étape essentielle. Mais bien souvent, cela passe par beaucoup de travail en amont.

On commence par travailler gratuitement.
Ou à échanger des services.
On accepte de “donner” pour exister, dans l’espoir que la visibilité suive.

Parfois, cela fonctionne. Parfois non. Et il n’est pas rare d’avoir la sensation de semer beaucoup sans récolter.

Le moral en montagnes russes

Dans ces conditions, garder le moral n’est pas évident.
Quand on ne voit pas les choses avancer, on doute. On se demande si cela vaut la peine, si l’on est vraiment faite pour ce métier, si l’on ne ferait pas mieux de mettre toute cette énergie ailleurs.

Et pourtant, la passion reste. Photographier, raconter les histoires des familles, capter ces instants anodins… c’est ce qui me nourrit, ce qui m’anime. C’est aussi ce qui me pousse à continuer, même dans les moments de creux.

Et pour les clients dans tout ça ?

Côté client, la question est tout aussi intéressante : quand vous cherchez un photographe, vous tombez souvent sur le haut de l’iceberg. Ceux qui sont déjà visibles, bien référencés, ou très actifs sur les réseaux.

Mais qu’en est-il de toutes celles et ceux qui travaillent avec autant de passion et de qualité, mais qui ne passent pas leur temps à publier ou à faire de la publicité ? Comment réussir à accéder à ce marché plus discret, parfois plus qualitatif… ou pas parfois ? Quelles sont les bonnes questions à se poser quand on cherche un photographe…

Ce sera justement l’objet d’un article a part entière bientôt : Comment trouver son photographe au-delà des algorithmes ?

Être photographe indépendante, c’est jongler entre créativité, communication et persévérance. C’est accepter d’être parfois invisible, de travailler en coulisses, et de continuer malgré tout.

Et si ce blog me permet de donner de m’exprimer sur cette réalité, alors j’aurai déjà gagné une première victoire contre l’invisibilité.

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